Jusque au début 19è siècle il appartenait aux monstres marins, des créatures légendaires qui hantaient l’imaginaire des hommes et les zones d’ombres des cartes
La plupart des poissons utilisent parfois la vue, parfois les sons et surtout les odeurs
Ce sens paraissait jusque alors absent chez le régalec.
Après 35examens de spécimens de Régalec le Dr Tyson Roberts n’avait jamais vu de narines, c’est a dire la terminaison du système olfactif, et elles n’avaient jamais étées évoquées avant.
Sur le long spécimen étudié l’on relève qu’elles se trouvent dans la cavité buccale à la pointe de son museau et peuvent s’ouvrir sur leur partie antérieure. Elles sont donc situées à l’intérieur de sa gueule.
Aussi pour repérer des odeurs dans la pénombre Le régalec doit garder les mâchoires entrouvertes et pomper l’eau en permanence
En les ouvrant et fermant le régalec est capable d’obtenir des indications sur l’origine des odeurs.
Le régalec est donc capable de remonter la piste des odeurs simplement en faisant des pirouettes.
Après des analyses poussées des morceaux d'écailles prélevés sur des spécimens vivant, il est constaté que la signature lipidique du krill se retrouve dans la chair du Régalec.
Pour vérifier cette découverte, des plongées de nuit sont alors organisées pour vérifier l’alimentation du Régalec
Sans repères dans le noir total un caméraman italien, spécialisé dans les plongées en eaux profondes va tenter de l'observer pendant qu'il se nourrit.
Pendant cette plongée, le poisson ignore le krill mais ouvre la bouche, serait ce la lumière qui le dérangerai ?
Des parasites vont et viennent à leur gré dans la gueule du Régalec; ces parasites permettent de placer le régalec dans la chaine alimentaire.
Des contenus stomacaux de régalec échoués ont été examinés et on permis de faire d’étonnantes découvertes
L’université de Santa Barbara a confirmé que la présence de nématodes juvéniles dans les viscères de régalec apporterai La preuve que ce poisson est la proie de prédateurs des profondeurs. Ces cétacés, comme le cachalot sont connus pour être les hôtes de la même espèces de nématodes.
Le krill lui apporterait ces bactéries bioluminescentes.
Des lampes UV qui révèlent la bioluminescence des êtres vivants sont utilisées en plongée pour vérifier cette hypothèse.
Repérer le régalec avec des lumières blanches puis les éteindre pour approcher le Régalec de très près avec les lampes UV un pari osé, un pari gagné de nos chercheurs.
Les lampes UV révèlent alors deux organes luminescents sur le régalec. Un sur le front et un sous le menton.
Tels des pièges lumineux miniatures ces organes permettent de leurrer ses proies, une beauté envoutante qui a attiré les plongeurs par 71m de fond « ce petit poisson m’a amené chez lui dans son abise » a commenté notre plongeur.
La plupart des régalec font état d’un corps tronqué, le requin est toujours suspect mais le Dr Tyson Roberts avance une toute autre hypothèse.
Le régalec serait selon lui autotomique.
Cela signifie qu' ils s’amputerait lui même comme un lézard sauf que le lézard se coupe à un seul endroit. Le régalec lui peut couper des morceaux supplémentaires et le faire d’un coup jusque l’anus.
La raison serait un gain d'autonomie, l'économie de son énergie.
D’après le Dr Tyson Roberts, cela varie d’un individu à l’autre, pour des questions d’autonomie
Cette théorie reste à prouver.